52 semaines de couacs
Aïe ! La semaine ne s'est pas passée comme prévu ! Il n'y aura pas de question de la semaine prochaine, car j'envisage de prolonger celle de celle-ci en la renommant "52 semaines de couacs". Je ne suis pas douée pour la pâtisserie, d'autant moins que je ne suis pas de recettes. Or, la pâtisserie, c'est de la chimie, pas de place pour l'improvisation. J'ai eu mon lot de grumeaux, de trous, de brûlé...
Cette semaine, j'ai cuisiné deux gâteaux aux prunes. Le premier était une sorte de champignonnière brûlée et trop sucrée (tiercé gagnant), le second avait un fort goût de thym. J'ai aussi fait une galette-bouillie de maïs aux poireaux.
Mes erreurs :
- l'usage de la farine d'épeautre dans les gâteaux. Je l'ai prise pour une espèce de farine de sarrasin ou de seigle (j'adore ces farines de caractère), précédée d'une aura bio-végé-bobo. Certes, c'est probablement bio-végé-bobo. D'ailleurs, le saviez-vous, c'est une des seules céréales à contenir tous les acides aminés nécessaires, en plus d'un apport protéinique supérieur (je l'ai découvert grâce au blog Papilles & Pupilles). En fait, non, c'est une farine blanche. Et c'est du pain qu'on fabrique avec !
-le dosage du miel. En effet, le sucre, ce n'est pas local (bien que nous eûmes un passé sucrier tout autant que colonial à Bordeaux). Donc, je trouve des alternatives au sucre : le miel, le jus de pommes, et bientôt j'espère le jus de raisins. Mais j'ai quand même réussi l'exploit de confectionner un gâteau sans sucre trop sucré...
- les essais non encadrés d'herbes aromatiques. La semaine dernière, le basilic, cette semaine le thym.
-le dosage hautement fantaisiste des quantités de farine et de lait.
Moralité de l'histoire : je vais me faire humble et réapprendre à lire une recette de cuisine. Mon défi de cette semaine : les tartes salées...