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Où sont passées les pibales ?
Qui suis-je ?
Je suis une Bordelaise trentenaire intéressée par l'écologie et la vie locale. Je me suis lancée dans l'aventure locavore afin de mieux comprendre les enjeux de la vie et de l'économie locales.
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26 août 2018

Le début du commencement du c'est parti : j'ai faim !

Bien entendu, je commence par la nourriture. Pourquoi ? Je pourrais vous répondre que c'est un besoin primaire de l'être humain, et que c'est une des productions locales les mieux achalandées (moins compliqué que de commencer par un ordinateur portable). Mais non, en réalité, j'adore manger (et j'adooooore les sushis, et les ceviches, et les tartares de poisson; il va vraiment falloir règler ce problème) !

J'ai une alimentation variée, j'aime tout sauf la piémontaise, qui a été inventée au douzième siècle en même temps que le purgatoire, et qui est tout aussi tiède et visqueuse. Variée, mais pas équilibrée. Mes repas consistent souvent en un plat unique composé d'un féculent, d'une viande et d'un légume. Sauf quand je mange à la cantine de mon établissement. Ce serait bien d'améliorer cela.

 

Les bases d'une alimentation simple, équilibrée et locale

 

En ce qui concerne les légumes, cela me paraît simple, la production est riche et variée, on la trouve sur les marchés et dans les commerces. Curieusement, elle l'est beaucoup moins en fruits (en Gironde, s'entend ), mais il y a moyen de moyenner, je connais un producteur : Les Granges de Lamothe-Landerron, qui vient au marché du mercredi à Talence. La production de viande / poisson est moins pléthorique, mais surtout, elle est chère. Attention, elle n'est pas trop chère : c'est son juste prix, qui rétribue correctement les éleveurs. Et surtout, en tout cas en livraison, quand on livre, on livre, à coup de livre : souvent des barquettes d'au moins 500g, voire de 10kg. Je n'ai aucune envie de manger la même viande pendant toute la semaine avec un crédit sur le dos ! Donc, un peu de végétarisme, ou plutôt de flexitarisme, ne fera pas de mal. Là aussi, il n'y a pas légion de produits laitiers, mais j'ai déjà mes marques auprès de La Ferme de Tartifume pour le lait de vache et des Bêêêles de Baugé pour les laits de chèvre et de brebis. Et Le Petit Basque (comme son nom l'indique) est fabriqué à Villenave d'Ornon. A présent, il va falloir trouver des céréales et des légumineuses (qui se combinent pour une alimentation végétarienne équilibrée), et c'est une autre paire de manche. La question de la semaine est donc : où sont passées les céréales ?

 

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